Il est tout d’abord important de comprendre d’où cela vient et pourquoi il est mis en place. Nous devons cette mesure à Barbara Pompili, ministre de la transition écologique qui a vu sa demande adoptée par les députés. Cette mesure a pour but de réduire le nombre de véhicules imposants (SUV principalement) afin de préserver l’espace public selon ses dires.

Si ce dispositif fait grincer des dents certains automobilistes, le conseil constitutionnel affirme que cette démarche s’inscrit dans la volonté de combattre les nuisances environnementales.

En bref, les véhicules pesant plus de 1 800 kg sont soumis à ce malus qui s’élève à 10€ par kilo supplémentaire. On imagine donc que cela peut monter très vite chez certains véhicules. De plus, il sera cumulé avec d’autres malus tels que le malus écologique.

Comme évoqué précédemment, cela revient à 10 € par kilo en plus avec un plafond fixé à 40 000€ pour 2022. Il est prévu que ce plafond passe à 50 000€ en 2023. Néanmoins ce plafond est calculé en additionnant le malus C02 et le malus au poids. Les véhicules atteignant déjà le plafond de malus écologique ne seront donc pas touchés.